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Redistribution des aides Pac après 2014 Pour la CP, la majoration des 50 premiers hectares doit profiter aux céréaliers

La majoration des 50 premiers hectares avec des paiements de base estimés à 330 €/ha devrait aussi bien bénéficier aux éleveurs qu’aux céréaliers, que les surfaces soient cultivées en céréales ou consacrées à la production fourragère.

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Les portes-paroles départementaux de la CP réunis en décembre dernier au siège du syndicat. (© Terre-net Média)
Selon la Confédération paysanne, le trilogue (Conseil européen, Commission européenne et Parlement européen) qui  débute ce 11 avril à Bruxelles est déterminant pour l’avenir de l’élevage après 2014. Il n’est pas question que se reproduisent, selon le syndicat, le scénario de 1992, à savoir l’instauration d’aides qui ont sacrifié à l’époque les éleveurs ou encore, celui de 2009, avec le bilan de santé de la Pac insuffisant pour redistribuer les aides.

Majoration des 50 premiers hectares pour une meilleure redistribution

« On dit au ministre de l’Agriculture de tenir bon à Bruxelles pour défendre la majoration des premiers hectares (les 50 premiers pour la France) ». Cette mesure est la clé d’une meilleure redistribution des soutiens publics puisque leur plafonnement sera une mesure inefficace (dégressivité instaurée à partir de 150.000 € selon le règlement européen sur les aides directes).

La majoration des 50 premiers hectares bénéficierait à la fois aux céréaliers et aux éleveurs puisque toutes les surfaces agricoles seraient concernées.

Résultat, le paiement de base pourrait être de 330 €/ha pour les 50 premiers hectares et de 170 €/ha au-delà jusqu’à 100 hectares (source ministérielle, selon la Confédération paysanne).

Ces majorations favoriseraient le maintien en activité d’exploitations de taille modeste, qu’elles soient orientées en productions végétales ou animales.

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